Spoliées sous la colonisation et bradées après la colonisation, les terres congolaises étaient gérées, avant la colonisation, des mains de maîtres par les rois, les empereurs et les chefs coutumiers, conformément aux us et coutumes, usages et pratiques traditionnels.
La réappropriation des terres congolaises par les ethnies et tribus les ayant possédées avant l’expropriation occidentale serait le point de départ de la bonne gouvernance foncière, socle de la refondation d’un Etat réellement démocratique et de droit, et gage de son développement socio-économique. Par ricochet, le bradage des terres accroit la pauvreté des masses et signe l’arrêt de mort de l’Etat congolais. Les autorités congolaises scient la branche sur laquelle elles sont perchées. Car la gestion des terres est une question de souveraineté.
La République Démocratique du Congo comprend les 2.345.410 Kms² ainsi que les plus ou moins 110.000.000 d’habitants qui y vivent.
Aujourd’hui, pas plus tard qu’hier, et demain encore, la République Démocratique du Congo connaitra des guerres liées à l’occupation des terres et à l’exploitation de ses ressources naturelles sous l’œil complice de la Communauté internationale. Elles le seront encore davantage et le plus longtemps possible.
De l’Est, elles s’étendront sur l’ensemble du pays. Si l’on y prend garde, la République Démocratique du Congo, dans sa configuration actuelle, disparaitra de la carte géographique de l’Afrique et du monde, condamnant ainsi le peuple congolais à l’errance. L’avenir nous en dira plus.