Le livre analyse la question de l’Assomption de la Vierge Marie à la lumière du principe protestant de la Sola Scriptura (l’Écriture seule). Il met en évidence les limites de ce principe pour fonder ou réfuter certains dogmes, en particulier celui de l’Assomption, qui n’est pas explicitement mentionné dans la Bible. Le texte souligne que la Bible elle-même reconnaît ne pas tout contenir et que de nombreux faits, miracles ou enseignements de Jésus n’y sont pas consignés. Il insiste sur la complémentarité entre l’Écriture et la Tradition, cette dernière étant attestée par la Bible et transmise par l’Église.
Le livre rappelle que des figures bibliques comme Hénok et Élie ont été enlevées au ciel sans connaître la mort, mais que pour Marie, l’Assomption repose sur la tradition orale et l’enseignement de l’Église, et non sur un texte biblique explicite. Il cite des passages bibliques montrant que la tradition orale et l’autorité de l’Église sont reconnues dans les Écritures. Enfin, il présente un récit traditionnel de la fin de la vie de Marie, où les apôtres sont miraculeusement réunis auprès d’elle, et où son corps est transféré au paradis, soulignant la dimension spirituelle et ecclésiale de ce dogme.